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La maltraitance

Silhouette d'un retraité regardant par la fenêtre

La maltraitance est un mauvais traitement infligé à une personne que l’on traite avec violence, mépris ou indignité.

Suite à de malheureux événements vécu par la fondatrice de Globale Assistance asbl, elle a ressenti le besoin de créer cette asbl avec pour but de lutter contre la maltraitance et offrir les soins et services visant à améliorer la qualité de vie des personnes vulnérables. 

A propos de la fondatrice de Globale Assistance asbl

J’ai été victime de harcèlement suite à mon refus d’être complice de maltraitance en maison de repos.  Je n’avais aucun pouvoir à changer quoi que ce soit et je suis tombée dans la dépression. De ce fait, j’ai dû faire le choix difficile d’abandonner mon ancien job ; cela m’a déchiré le cœur de laisser ces personnes continuer à subir ces horreurs !

Cette situation m’a plongé dans l’incompréhension la plus totale! Comment est-ce que les lieux censés prendre soins des personnes vulnérables deviennent les lieux de maltraitance, avec pour seul Objectif et Vision « LE PROFIT » ?

Suite à tous ces malheureux événements et après une longue période de réflexion, j’ai ressenti le besoin de créer Globale Assistance asbl avec pour but de lutter contre la maltraitance et offrir les soins et services visant à améliorer la qualité de vie des personnes vulnérables.

abus

Qu’est-ce qu’est la maltraitance ?

La maltraitance est un mauvais traitement infligé à une personne que l’on traite avec violence, mépris ou indignité. La maltraitance implique un rapport de pouvoir ou de domination entre l’auteur et la victime, qui est ainsi souvent dépendante et sans défense. Lié à l'abus de pouvoir, la maltraitance a fréquemment des conséquences durables sur la santé non seulement physiologique mais aussi psychique des victimes, dues au traumatisme moral. Quels sont les différentes formes de maltraitance ?

 

  • Les violences physiques (coups, blessures, bousculades …)

  • Les violences morales et psychologiques (injures, exclusion, …)

  • Les violences médicamenteuses (abus ou privations de médicaments)

  • Les violences actives (privation de liberté ou de soins)

  • Les violences passives (la perte de contact humain, l’oubli, les négligences, …)

Où peut-on subir la maltraitance et quelles sont les victimes ?

Plusieurs catégories de personnes peuvent subir la maltraitance mais quand il s’agit d’une personne vulnérable dans l’impossibilité de se défendre c’est là que ça devient plus problématique.

Quelles sont les victimes ?

  • Un enfant, une personne faible physiquement, psychologiquement, une personne handicapée, une personne âgée dépendante, d’une personne pauvre, …
     

L’idée de l’INAMI qui consiste à donner des aides pour les services spécialisés ou d’accorder des statuts aux personnes dépendantes ou handicapées, va de pair avec le fait prodiguer les meilleurs soins à ces personnes et non pas de profiter des aides accordées pour bien gagner sa vie.

Globale Assistance asbl se préoccupe de toutes les personnes incapables de se défendre et qui ont besoin d’une aide thérapeutique.

Où ?

  • Dans le cadre d’une maltraitance à domicile, les facteurs de risque d’apparition de maltraitance sont liés à :

    •  La personne âgée en raison de son degré de dépendance physique ou psychique, états démentiels, situations financières, isolement social, …

    • La situation familiale au sein de laquelle la personne âgée évolue : alcoolisme, toxicomanie, problème financier, fragilité psychologique, antécédents de violence familiale ou encore épuisement physique et nerveux des personnes qui s’occupent de la personne dépendante.

    • L’infrastructure du lieu de vie : locaux trop exigus ou non adaptés au degré de dépendance de la personne, isolement géographique, …

 

  • La maltraitance en établissement apparait souvent comme le symptôme des lacunes institutionnelles graves. En effet une institution qui n’a pas de démarche active de « bientraitance » court le risque de voir survenir en son sein des maltraitances de différentes sortes.
    Une violence est faite à un usager dès lors qu’une institution ne remplit pas ou plus sa mission à son égard, dès que la qualité de son accueil n’est plus garantie, dès que les intérêts de l’institution priment sur ceux de l’usager accueilli.

Quelles sont les conséquences de maltraitance sur une personne dépendante et vulnérables?

  • La personne maltraitée semble méfiante et apeurée

  • La personne peut présenter les signes de dépression : apparence négligée, manque d’appétit d’où malnutrition et dégradation de l’état général

  • Insomnie

  • Les chutes à répétition ayant pour conséquences l’alitement et la manifestation physique des escarres, fonte musculaire, …

  • Des blessures, ecchymoses inexpliqués

  • Dégradation des pathologies existants ou apparitions de nouvelles pathologies liés à la négligence et au mauvais traitement

  • Hospitalisation

  • Tentative de suicide

  • La mort

Exemples de maltraitance :

  • Refus d’assistance de toutes formes : manque d’écoute,

  • Négliger les plaintes de la personne ;

  • Donner de mauvais soins : physiquement, psychologiquement, médicamenteux ;

  • Refus de dispenser les soins ;

  • Mauvaise hygiène des lieux, corporelle, nourriture, vestimentaire ;

  • Minimiser l’état de santé de la personne et ne pas prendre en considération ses dires et son dossier médical ;

  • Ne pas faire un bon suivi pathologique pour intervenir à temps si nécessaire ;

  • Ne pas respecter les souhaits de la personne et décider à sa place en profitant de sa faiblesse et son degré de dépendance ;

  • Violence physique, verbale, agressivité, intimidation, chantage, menaces, manipulation, brutalité, ... ;

  • Surdosage médicamenteux et/ou insuffisance médicamenteuse ;

  • Voler les objets de valeur, l’argent, … ;

  • Ne pas respecter l’intimité de la personne, sa dignité, ses croyances, ses habitudes, ses envies, … ;

  • Prendre les décisions à la place de la personne dépendante ;

  • Se servir des personnes vulnérables comme un moyen de gagner sa vie (une prestation de 10 minutes pour une toilette d’une personne avec multi-pathologies à 48euro est inadmissible que ça soit en institution ou ailleurs, ...)

  • ….

Rôles et responsabilités de tout un chacun pour prévenir et dénoncer la maltraitance?

Toute personne intervenant auprès d’une personne dépendante qui remarque une maltraitance ou une conséquence de la maltraitance est dans l’obligation de le signaler. Cela peut être le personnel d’entretien, le personnel soignant, un médecin, le personnel paramédical, le personnel de l’hôtellerie, la famille, la direction, le personnel administratif, …

Toutes personnes ne dénonçant pas la maltraitance par peur de subir le harcèlement de sa hiérarchie ou d’être renvoyée est susceptible d’être complice avec les auteurs de la maltraitance!

Le signalement de maltraitance peut être fait à la direction, aux organismes prévus à cette effet, à la personne responsable des soins, au médecin, à la police si nécessaire, …

Toutes suspicion de maltraitance telle qu’une blessure, une malnutrition, une négligence de soins & de traitement, une violence verbale, physique, … doit faire l’objet d’un signalement pour éviter les conséquences sur la personne qui la subit.

Risque et conséquences pour les dénonciateurs de maltraitance sur le plan : humain, physique et financiers ? Comment les anticiper et les éviter?

Risque et conséquences

Harcèlement venant de votre hiérarchie, détesté par les personnes maltraitantes, épuisement professionnel, charge émotionnelle et physique, dépression, stress, angoisses, anxiétés, insomnie, peur d’aller travailler, cauchemars, dégout de la profession.

Si vous n’avez pas des personnes compréhensives dans votre entourage capable pour vous aider à traverser ces épreuves et que vous n’avez pas un mental fort pour y faire face, vous risquez de sombrer dans la dépression, suivi par un enchainent de problèmes de santé, financiers, prise des calmants, …

 

Dans tous les cas la meilleure façon de faire pour éviter ces conséquences est de ne pas céder à l’intimidation, de refuser d’être complice et de dénoncer toute forme de maltraitance même si cela entraine un changement d’établissement.

Malheureusement, beaucoup de soignants refusent de dénoncer la maltraitance par peur de perdre leur job et acceptent d’être complice car quand la maltraitance est causé par une mauvaise gestion de la direction le combat est plus difficile à mener ; et il est pratiquement impossible de mener un combat seul contre tous ou de vouloir changer les choses tout seul.

Quand la maltraitance vient d’un membre de l’équipe en général et que la direction est compétente ça se règle facilement. Cependant, la plupart du temps la maltraitance peut venir de la mauvaise gestion de la direction.

Maltraitance vécue par la fondatrice de Globale Assistance dans les établissements pour personnes âgées

  • Ne pas nourrir les personnes âgées

  • Ne pas adapter la bonne mesure de nourriture pour les personnes âgées causant des fausses déglutitions et étouffement de ces personnes.

  • Médicaments importants non commandés à temps.

  • Jeter les médicaments à la poubelle

  • Faire des économies sur le matériel d’incontinence et laisser longtemps les personnes avec les protections souillées

  • Ne pas répondre aux appels et laisser attendre longtemps la personne avant d’aller voir l’objet de son appel

  • Enlever les sonnettes pour ne pas être dérangé

  • Attacher les personnes les jambes et les bras surtout les personnes qui souffrent de démence

  • Nourriture (yaourt périmés), produits surgelés, des portions insuffisantes

  • Faire appel à du personnel non qualifié, incapable de prodiguer les meilleurs soins pour diminuer les dépenses.

  • Donner au personnel infirmier des taches non appropriées (exemple: faire la plonge) au lieu de leur donner suffisamment de temps pour soigner les personnes âgées.

  • Engager des personnes non qualifiées et leur donner des responsabilités pour lesquelles elles ne sont pas compétentes. Ne pas faire les visites dans les chambres des personnes âgées pendant plus de 12h, avec pour conséquence des personnes qui chutent et qui restent par terre plusieurs heures sans assistance, …

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Une infirmière reste disponible 24h/24h et 7j/7j pour répondre à toutes les demandes des intervenants en cas de besoin et faire intervenir d’autres praticiens en fonction de la nécessité, exemple : un médecin, un kiné, un psychologue, etc

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